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  NationaleEnseignement Culture et Formation Professionnelle Force Ouvrière  Il faudra bien que le ministre réponde !     Ce 15 avril les enseignants des lycées, des
  collèges, des écoles de toute la région parisienne, en grève et en
  manifestation ont massivement demandé au ministre de l’Education nationale de
  revenir sur les suppressions massives de postes en lycées et collèges ;
  ils exigent aussi que les mesures Darcos contre l’école primaire et la
  « réforme » des BEP soient abandonnées. Plus de 50 000 manifestants, enseignants des lycées,
  collèges et écoles avec les lycéens, ont manifesté dans les rues de la
  capitale avec leurs organisations syndicales ( FO, FSU, CGT, SUD). Jean
  Claude MAILLY, secrétaire général de la CGT-FO, a participé à la manifestation.   Pour tous les observateurs cette manifestation
  du 15 avril à Paris exprime la convergence des exigences et revendications
  des lycéens et des enseignants du premier comme du second degré, unis face au
  ministre pour qu’il les entende enfin et 
  réponde maintenant en annulant les fermetures de poste prises en
  application du budget et de la RGPP, en suspendant ses « réformes »
  des BEP et de l’école primaire ! Les enseignants, comme tous les
  personnels, l’ont compris, sous prétexte d’ « élargissement des
  missions », d’annualisation et de mobilité, tous les statuts et les
  garanties statutaires seraient en réalité remis en cause.   La détermination de tous est grande, dans
  les écoles comme dans les lycées et collèges, comme dans
  les inspections académiques et rectorats ; à Paris comme dans tous les départements,
  elle ne faiblira pas ; les enseignants de toutes les catégories, avec
  tous les personnels, avec tous les salariés, sont avec les lycéens ; ils
  n’acceptent pas la dégradation des conditions d’étude des jeunes ; les
  enseignants sont avec leurs élèves et le ministre doit savoir qu’ils
  n’accepteront aucune provocation contre leur mouvement. Le ministre continue à opposer une fin de
  non recevoir et la loi de finances votée par le parlement à toutes les
  délégations, à toutes les grèves et manifestations.   Alors que reste-t-il ? Que reste-t-il sinon la grève
  commune à tous , à toutes les catégories, à tous les départements ? Que
  reste-t-il sinon la grève nationale et la manifestation pour la satisfaction
  des revendications ? Le ministre doit entendre et répondre ! Le
  calendrier des congés de printemps est en cours, le 5 mai toutes les
  académies auront repris : le ministre doit entendre et répondre pour le
  5 mai, sinon il prendrait la responsabilité d’un conflit majeur au troisième
  trimestre. Dans tous les départements les personnels y sont prêts s’il le
  faut : En Ille et Vilaine, au cours des congés, 220 écoles sur 450 font
  savoir qu’elles seront fermées , en grève, le 29 avril, pour obtenir le
  retrait des mesures Darcos.   Le lundi 28 avril une délégation de la FNEC FP-FO sera
  reçue par Monsieur Darcos ; c’est ce langage que la délégation Force
  Ouvrière lui tiendra, les personnels attendent une réponse !   Pour se faire entendre, c’est maintenant qu’il faut
  préparer, convoquer et tenir, à tous les niveaux, dans les écoles et les
  circonscriptions, dans les lycées et collèges, dans tous les services, des
  assemblées générales, pour confirmer le cahier de revendications et préparer
  les décisions que le ministre veut nous contraindre à prendre : Monsieur
  Darcos nous laisse-t-il une autre issue que la grève nationale ?   La FNEC FP-FO et ses syndicats, à tous les
  niveaux, agissent sur ces orientations et proposent l’action commune.   La FNEC FP-FO confirme le préavis de grève
  déposé depuis le 31 mars.   Montreuil le 16 avril 2008.     |