| Fédération NationaleEnseignement Culture et Formation Professionnelle Force Ouvrière  Communiqué après la délégation au ministère le 28 mai : Nous n’acceptons pas ! 
  La rentrée ne peut se passer comme prévu ! C’est maintenant que le ministre doit répondre à chaque
  dossier !   Mercredi 28 mai
  200 délégués se sont retrouvés devant le ministère de l’Education Nationale à
  l’appel de la FNEC FP-FO, répondant à l’initiative de l’assemblée
  départementale  intersyndicale des
  enseignants de Haute-Loire d’aller en délégation chez le ministre déposer les
  cahiers de revendication.  Deux cents délégués, instituteurs et
  professeurs, EVS et AVS, parents d’élèves et élus, personnels administratifs
  et de service, des départements de la région parisienne et de province, de Lyon
  et Marseille, des landes et de l’Ain, de Picardie, de Meurthe et Moselle et
  de l’Yonne … porteurs de centaines de motions des écoles, collèges et lycées,
  des EREA et des lycées professionnels, des inspections académiques et
  rectorats.   Une délégation
  de 6, avec le secrétaire général de la FNEC FP-FO, a été reçue par deux
  représentants du ministre : tous les dossiers ont été cités et déposés,
  toutes les motions revendicatives transmises au ministre ; les
  représentants de Monsieur Darcos ont écouté et indiqué qu’un rapport serait
  remis au ministre, que réponse serait rendue après étude des dossiers.   A l’instituteur
  de Haute-Loire il a été répondu que son département « ne fait pas partie
  des départements sinistrés avec un P/E de 5,12 en progrès » que
  « 30 élèves par classe c’est exceptionnel » ! Au professeur de
  Seine Saint Denis dont le poste est supprimé et … compensé par des heures
  supplémentaires  il a été répondu que
  « la démographie justifiait les fermetures de postes et que la réforme
  des lycées, comme partout en Europe, allait alléger le nombre d’heures de
  cours » ! Au représentant des EVS de l’Yonne perdant son travail,
  comme 36000 de ses collègues fin juin, et porteur de 17 000 signatures
  exigeant leur réemploi il a été répondu « que rien n’était sûr »
  alors même qu’il a déjà reçu sa lettre de fin de contrat ; à tous il a
  été objecté que les décisions budgétaires justifiaient chaque
  « situation critique » évoquée ! À personne il n’a été répondu
  concernant les remises en cause des garanties statutaires des enseignants. Mais à la mère
  de famille représentant les parents d’élèves, les élus et les enseignants du
  pays de Gex dans l’Ain il n’a rien été répondu à sa demande de respecter le
  droit à l’instruction de ses enfants menacé par les mesures Darcos contre
  l’école, mesures se traduisant par moins d’heures d’enseignement pour les
  élèves et dont elle a demandé le retrait.   Le secrétaire
  général de la FNEC FP-FO a conclu devant les 200 délégués :   « Nous
  n’acceptons pas ces non-réponses, nous n’accepterons pas. Les revendications
  ne sont pas en suspens jusqu’en septembre 2008, c’est maintenant que les EVS
  sont licenciés, les élèves inscrits, les classes constituées, les enseignants
  nommés. Et le ministre continue, il s’attaque au droit de grève, aux statuts,
  il crée une « agence » pour les remplacements ! Chacun sait ce
  qu’il faut, comme pour les retraites, pour gagner , c’est la grève unie,
  la grève pour les revendications ,et c’est ce que nous avons proposé à toutes
  les fédérations syndicales, la grève générale s’il le faut ! Chacun
  réfléchit à ce qu’il faut pour avancer en ce sens. La rentrée ne peut se
  faire ainsi ; Force Ouvrière n’accepte pas et prendra ses
  responsabilités ; la situation n’est pas réglée, rien n’est réglé, il
  faudra des réponses. La FNEC FP-FO va réunir ses instances, nous continuons,
  nous appelons à réunir les assemblées pour faire le compte rendu et exiger
  les réponses à chaque dossier. Nous rendrons compte des réponses. ». Montreuil  le 28 mai 2008. |